Dans ce numéro 167, André Raux montre comment les amphores gauloises à fond plat nous renseignent sur les productions locales, l’huile et surtout le vin, boisson divine…
Une magnifique peinture, appelée « carte », propose le projet de restauration de la Chartreuse de Valbonne à la fin du XVIIe siècle. Occasion pour Alain Girard de revenir sur les exigences de l’ordre : « bannir tout qui ressent l’esprit du monde ».
Au « vieux collège » des Joséphites succéda « le Bordelet » qu’en 1983, on baptisa du nom du protégé d’Aliénor d’Aquitaine, Bernard-de-Ventadour, le plus grand des troubadours occitans qui inventèrent, rappelle Hervé Abrieu, notre conception moderne de l’amour. Quel meilleur patronage pour de jeunes collégiens !
Alphonse Daudet, pour plaire à son public parisien, n’hésite pas à faire rire de ses compatriotes. Jean Roche le lui reproche mais lui sait gré de redonner vie à la célèbre foire de Beaucaire au rayonnement international.
Didier Baude nous révèle que, comme les capitelles, les premiers moulins à vent avaient un toit de pierre. Grâce à ses patientes recherches, il a trouvé mention de celui des Agasses (« pies » en occitan) de La Capelle-et-Masmolène en 1527 : peut-être le plus ancien encore debout dans le Gard.