Dans son numéro 144, Rhodanie annonce l’actualisation de son site (http://secabr.free.fr ) et écrit fort justement : « si l’association sait porter son regard d’historien et d’archéologue sur le passé, elle sait également vivre au présent, en participant activement à la vie culturelle du Gard rhodanien. »
Dans le même esprit, l’Association des Amis d’Albert André se donne pour objectif de participer à l’éducation artistique populaire, chose, fort nécessaire : le peintre Albert André nommé Conservateur du Musée de Bagnols eut la rude tâche d’en reconstituer les collections après l’incendie provoqué par les pompiers eux-mêmes lors d’une Sainte-Barbe un peu trop… arrosée ! Malgré ses efforts, le peintre était fort déçu par les édiles comme en témoigne une de ses lettres à son ami intime, le Dr Joseph Arène : « J’ai cru comprendre que la peinture s’évaluait au Conseil Municipal au mètre carré et que souvent on devait trouver que je n’en apportais pas pour l’argent. ». Le président de l’association, Élian Cellier, étudie et publie de larges extraits de cette correspondance léguée à la ville par la famille. Est ainsi ressuscitée l’atmosphère artistique et politique, nationale et locale, de l’entre-deux-guerres.
Noël oblige, Mireille Justamond révèle une des richesses de notre patrimoine : la crèche de l’église de Cavillargues composée des santons en cire fabriqués par les Carmélites d’Avignon.
Les Juifs du Comtat Venaissin, bien qu’ils ne fussent pas épargnés par l’antisémitisme ordinaire des maquignons concurrents locaux, eurent au XVIIIe siècle un rôle insoupçonné dans le développement de la viticulture languedocienne : ils la fournirent à bon prix en mulets, mules et ânes comme le montre l’étude précise d’Élie Pélaquier.
Qui se souvient de Louis Vignon, prêtre assermenté sous la Révolution ? Il fait partie des nombreux Bagnolais qui, comme Rivarol, essaimèrent dans l’ensemble du royaume pour y trouver un meilleur destin…
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