Pour ses trente ans RHODANIE met les couleurs
Pour son numéro 120 – 30 ans d’histoire ! – Rhodanie sort en couleurs : les illustrations chantent…
Elles égaient l’austère science des archéologues qui, à Tresques, ont exhumé les vestiges de Grange Blanche, tout près de la Tave à l’abri du Serre de Bernon. Sans le savoir nous foulions au pied des vestiges de l’Âge du Bronze, vases en céramique, jarres, urnes, gobelets…
Les Bagnolais remercieront Gérard Mignard d’avoir restitué à leur mémoire les deux portraits en pied du gendre de Léon Alègre, François Garidel (1820-1894) réalisés par le « photographe officiel de la Garde impériale de Napoléon ». Ils prennent, grâce à la sépia, un charme suranné rehaussé par les couleurs des médailles.
Précieux document également pour l’histoire bagnolaise, le contrat d’“afferme” de la métairie de Carmignan daté de 1733. Roseline Charmasson nous le fait découvrir mais aussi bien des aspects de la vie rurale d’un temps maintenant à jamais révolu…
Ce sont sans doute les Spiripontains qui seront les plus soucieux de posséder ce numéro. Il leur révèle un pan occulté de leur patrimoine : les panneaux en faïence, décorés de guirlandes de feuillages, qui ornent les murs de l’ancien hôpital, d’abord couvent des Visitandines et que Louis Brun a soigneusement photographiés.
Les deux articles majeurs de ce numéro sont ceux de Jean Charmasson et de Laurent Augé.
Le premier va plaire à tous ceux qui, dans la région, aiment La Roque et ont aimé Jean Palou, tavernier, peintre, poète… Jean Charmasson (plus quelques autres…) l’a beaucoup fréquenté. Il a aussi étudié le journal que Palou a tenu dans les années 1940 et recueilli de nombreux témoignages. Ainsi, peut-on revivre, avec une émotion attendrie, les belles soirées des années 1950 et 60 dans la taverne ou le “théâtre des ruines”…
Enfin, dans le cadre de l’“année de l’eau”, Laurent Augé n’oublie pas que la Balneolum antique a toujours été une ville d’eaux. Il s’agit ici des eaux souterraines, celles que les norias par la ronde incessante des mulets hissaient inlassablement. Elles ont fait la prospérité des célèbres maraichers de Bagnols, elles devaient être remises en lumière. C’est ce qu’a fait le chercheur en six pages d’illustrations et de photos en couleurs que l’on se doit d’archiver pour toujours dans sa bibliothèque.
Ne manquez pas ce numéro de nouvel an de Rhodanie ! Offrez-le à vos amis !
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