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Le numéro 131 de Rhodanie qui vient de sortir fait l’unanimité : « Je veux vous faire part du plaisir que j’ai eu en le lisant : superbe, belle présentation, documents couleurs bien en valeur… bref, numéro de grande qualité. Bravo et merci ! » « Le libraire m’a fait part des premiers échos très favorables »… La liste est longue de ces premier avis flatteurs. Il est vrai que le grand format met parfaitement en valeur les très nombreuses illustrations en couleur de ce numéro spécial sur la Grande Guerre. Elles rendent plus frappante encore l’évocation des combattants de la région et de leurs familles.

La mobilisation eut beau être relativement bien organisée comme l’écrivent Michel Benoit et Louis Brun, elle conduisit à l’hécatombe car « la guerre ne fut ni fraiche ni joyeuse ». S’il y eut quelques « chanceux » comme ce « Nono » (pas si anonyme que ça !) on suit les destins de ceux qui ne sont pas revenus grâce à J. et R. Charmasson et R. Arnaud : un jeune grand-père Cavillarguais resté sur le champ de bataille ; le pharmacien Charrier au destin prometteur (plus jeune maire de Bagnols dont les descendants portent encore le nom) fauché par la mitraille en portant secours aux blessés…

Les échanges de correspondance nous permettent de mesurer les préoccupations et l’angoisse des soldats et de leurs parents. Monique Frach montre comment la propagande officielle les utilise insidieusement en diffusant, à côté de quelques cartes postales un peu coquines, une majorité de cartes célébrant l’esprit revanchard et le courage guerrier qui, pour reprendre le mot de Voltaire, conduit à une « boucherie héroïque »…



Annonce de la parution de Rhodanie n°131

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