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Accueil Société d' Étude des Civilisations Antiques Bas-Rhodaniennes SECABR Ange de la Médiathèque de Chusclan

Dans le numéro 135 de Rhodanie, Rémy Arnaud, exploitant une correspondance familiale exhume le destin du Cavillarguais Marius Roubaud parti avec « le vif désir d’en découdre avec les Allemands et de prendre cette fameuse revanche de 1870 » car « l’école de Jules Ferry avait bien fait son travail » et disparu dès décembre 14. Auparavant, zouave pendant deux ans dans le Rif marocain, ce jeune paysan décrit les exactions que la France commet dans sa « mission civilisatrice » : « Vous ne pouvez pas vous faire idée de l’horreur et on peine à concevoir que l’homme puisse s’acharner ainsi. Que deviendront tous ces gens maintenant que tout est détruit chez eux ? » Rien de nouveau sous le soleil…

Ces horreurs ont fait naitre le rêve d’un monde meilleur et poussé des jeunes gens à s’engager politiquement comme ce héros de l’ombre trop oublié, le Bagnolais André Sautel (1907-1943). Françoise Maudet-Abbe et Élian Cellier, le font revivre dans l’entre-deux-guerres et la Résistance où se croisent les Daladier, Roucaute, Waldeck-Rocher, Honecker…

Plus pacifique est l’article de Louis Brun : « Les Fêtes latines de Pont-Saint-Esprit en 1965 ». Cette ville se souvient de Frédéric Mistral qui la célébra dans son « Poème du Rhône » en provençal – langue latine s’il en fut ! Mais n’oublie-t-on pas cette vérité linguistique au profit de la langue liturgique de l’Église et ce non-dit n’alimente-t-il pas sournoisement le débat actuel autour de l’enseignement du latin ? Le lecteur jugera…



Annonce de la parution de Rhodanie n°135

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