Rhodanie en deuil

Rhodanie est en deuil : au moment même où son dernier numéro allait sortir des presses, Jean Charmasson qui en était l’âme s’en est allé. La SECABR et le comité de rédaction de Rhodanie lui dédient ce numéro 136 qui est tout plein de lui-même. D’abord par un article de sa main, biographie de deux médecins bagnolais du siècle précédent, les docteurs J.-J. Agniel et J.-M. Arnaud ; ensuite par l’étude de son épouse Roseline sur la « grandeur et misère du seigneur du château de Canilhac ». Même un texte qu’il ne signe pas (Sagriès par Hervé Abrieu) contient son point de vue avisé sur l’étymologie possible de ce nom de lieu. Enfin, l’article La Tour de l’Horloge de Bagnols au XVIe siècle par Monique Courdon, Fernand Laville et Charles Roux, complète l’image de ce qu’il voulait pour la revue : rassembler les travaux sur l’histoire de notre région et en particulier de son cher Bagnols qui l’avait vu naitre.

Alors que les générations montantes se penchent sur leur passé même récent (voir, tout près de nous, le succès du film Mon Maitre d’École !), au moment où disparait celui qui avait fondé Rhodanie et qui en fut la cheville ouvrière pendant 35 ans et à qui va cet hommage, tous  ceux qui aiment leur région comprendront la nécessité d’acheter Rhodanie, de s’y abonner, de la conserver avec soin comme le font les médiathèques et les bibliothèques nationales : comme elles, ils se constitueront pour toujours une véritable « Encyclopédie du Gard rhodanien ».

Annonce de la parution de Rhodanie n°136